lundi, septembre 25, 2006

Les Nouilles du Bus

Il y a deux moyens pour aller au travail: le premier, prendre le bus double étages version vieille Angleterre, compensant le manque de puisssance dans les montées à 20 km/h par une climatisation permettant de conserver la viande pendant 1 mois sans problèmes OU user des bons services du "Shuttle" bus opérant uniquement les bosogneux du matin et du soir. Ce dernier est bien plus rapide, d'origine japonaise et alignant 5 sièges dans la largeurs (trois plus deux).
Dans une atmosphère presque religieuse, les cols blancs rêvent encore et regrettent leur bien-aimé lit encore tout proche.
Lorsque le bus referme la porte qui annonce la longue ou courte demi-heure de transit, il y a toujours un spécimen local pour se démarquer de la masse qui ne veut pas s'en démarquer. La rangée de siège qui me succède abrite un mangeur de nouilles. Nul besoin d'avoir les yeux ouverts pour deviner que l'odeur répugante de champignons est en train d'envahir sans pudeur les narines de TOUS les voyageurs. Après avoir scanné mentalement les pensées de mes compagnons de fortune, j'en tire les impressions moyennes suivante traduites en français: "你唔好食野食到咁大聲啦!碗麪又臭! " ou " Tu peux pas fermer ta grande bouche qui pue les nouilles ".
Rajoutez ainsi le son à l'odeur et vous obtiendrez un nouveau genre olphatographique. Courage, encore soixante aller et soixante retours! Que de surprises!

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